Skaeld

Encre noire, page blanche.
Trois points s'égarent, suspension :
...

"Skaeld", un murmure dans la nuit. La lune immense et claire surplombe une étrange scène. Naissance.

-"Je suis née un soir d'automne, à l'ombre d'un grand chêne dont les feuilles se détachaient avec délectation. L'une d'elles m'est tombée dessus. Ma peau a imprimé sa marque d’ailleurs. Mais je ne vous dirai pas où. Je reste discrète quant à l'endroit. Sachez seulement que j'ai l'épiderme sensible, hum..."

La roublarde s'arrêta quelques instants, pensive. Ses cheveux bleus tombant sur son visage, elle se mit à faire les cents pas. Soudain elle reprit :

-"Oubliez, oubliez, je n'ai pas de point faible !!", lança-t-elle.

Elle monologuait avec entrain devant un public des plus particuliers: Un pot de fleur, une chaussette et un tofu apeuré en cage. Elle agita les bras, sauta, pointa un doigt vers le ciel puis s’assit en tailleur. Qui l'eu vu en ce moment l'aurait juste...évité.

Un soupir. Elle sortit de l'encre et une plume de sa poche. Un morceau de parchemin de son sac. Sa main s'éleva doucement au dessus de la feuille et une goutte d'encre fit une tache. Second soupir, seconde feuille :

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Skaeld, c'est mon prénom. Disciple de Dralbour. Je pourrai bientôt utiliser le potentiel des légendaires Mitaines Aibre.
Je suis née un soir d'automne, à l'ombre d'un grand chêne dont les feuilles se détachaient avec délectation. L'une d'entre elles ne m'est pas tombée dessus. Et je n'ai pas de marque. Sachez seulement que je n'ai pas la peau sensible ! Oui, mes parents se promenaient en forêt lorsque j'ai voulu sortir. Ils ont du improviser. C'en est devenu une sorte de credo familiale. Je parle de l'improvisation. Bref, j'ai grandit un peu partout dans une ville et dans une autre. Le vagabondage, les routes nous souriaient et nous saluions toujours les passants avec tout le zèle dont nous disposions pour Dralbour. Au cours, de ma onzième année dans ce monde. Papa, maman organisèrent un voyage vers de nouveaux horizon ! Ils avaient rassemblé assez de marin sous pour emprunter louer un bateau et nous devions naviguer jusqu'en Otomai ! Nous étions en compagnie de pirate. Fort sympathique mais aussi fort alcoolique. Mais c'est là que ça devient intéressant. C'est sur ce bateau que j’entendis pour la première fois, la légende de Rhum-en-Bree. Cette île mystérieuse située au large d'Otomai. Ne cherchez pas sur la carte elle n'y est pas indiquée. Seul les marins bourrés peuvent, au grès de leur navigation lacunaire et hasardeuse, la trouver. Sur cette île donc, se trouve une source de Rhum magique ! Un Rhum si doux, si bon que l'on prenait tous plaisir à le partager autour d'un feu, sur la plage et sous un ciel étoilé... Nostalgie. Oui, nous avons trouvé l'île ( après avoir vidé la réserve en 2 jours...) et nous y avons vécu, prospère et joyeux, pendant cinq années. Il n'y était plus question de voler. La nature offrait ce qu'elle avait de meilleur et nous rions chaque soir en compagnie des habitants du village. Hélas, cette idylle ne pouvait point durer. La source s'est, un jour, tarie. Et c'est ainsi qu'une flopée de jeune gens furent envoyé sur le continent. Parmi eux, je me trouve. Le but était simple : interroger tout les grands spécialistes afin de comprendre le pourquoi du problème et tenter de résoudre ce mystérieux mystère. L'application fut foireuse...Quand on parle d'une île légendaire avec une source de Rhum magique..."hum hum, font les gens". Ainsi nous nous somme acharnés pendant trois ans à demander au gens, de ville en ville. Nous avons lu des centaines d'ouvrage. Et nous n'avons rien trouvé.
Sauf qu'un jour, en Astrub, je rencontre une disciple de Pandawa qui m'écrit sur un bout de parchemin : "Toi, tu cherche pourquoi la source n'est plus". Alors d'une répartie légendaire je lui fait : "Parle, dis moi tout, je t'en priiiiis !". Mais figurez-vous que la pandalette est muette ! Et qu'elle ne veut pas écrire. Non, madame veut boire. Soit, je lui fait boire. Et boire, et boire, et boire encore, ma bourse souffre encore... Et la, elle parle ! Une allocution, certe approximative. Elle me dit : énorme, blanche, larve, explosion et poil, Astrub, écrit secret et Rhum-en-bree ! Et voilà que je m'intéresse à cette ville. Je me renseigne donc ! Je découvre une guilde chargée de sa protection. Heuuu...vous. Alors j'm'intéresse, t'vois, j'regarde et j'écoute un piou, un tout petit piou... Cette lettre part dans tous les sens !!!

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-"Rhaaaa !"
Skaeld sortit une troisième feuille de papier.
-"Concentration, concentration, l'essentiel !"

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Sir, dame, moiseau et moiselle.

Une vie de vol, de larcin et de rapine: 11 années. Une vie d'amour, de fête, de joie: 5 années. Enfin, une vie d'enquête, de désillusion, de chagrin: 4 années. Mais l'espoir renait et c'est en Astrub. Une rencontre inopinée avec une Disciple de Pandawa m'amène à rester dans cette ville.
Je me nomme Skaeld, disciple de Dralbour, cercle 148. Mon but premier est simple. Trouver un remède ou la solution contre la sécheresse d'une source de rhum magique sur une île secrète...Ne riez pas !
Il y a une semaine, je fis la rencontre de Shamro, une pandawa muette. Connaissant l'existence de cette île, elle m'avoua après avoir lampé une bonne centaine de bière ces quelques mots : "Enorme, Larve, Blanche, poils, explosions". Oui, cette pandawa ne parle uniquement à un certain niveau d'alcool dans le sang. (Paix à ma bourse...) Elle ajoute après quelques chopes de plus :
"Astrub, écrit secret, Rhum-en-bree".
Il m'est donc tout naturel de m'adresser à vous, protecteur d'Astrub. Je viens afin d'appréhender un peu mieux cette ville. Afin d'en percer les mystères, tisser des liens avec ses habitants. Bien sur, en postulant, je suis consciente des enjeux d'une protection. Je donnerai avec plaisir un peu de moi-même dans ce but tout en poursuivant mes recherches de mon côté. Je serai même heureuse de fréquenter de nouvelle personne ayant surement des connaissances plus approfondie sur ce monde. Et qui sait, une idée de solution pour cette source tarie.

Cordialement
Skaeld.

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Spoiler:

Petit bonus !

Spoiler:

Une main, une plume et un papier blanc. Écriture d'un bleu nacré.

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Dame Maisys.

Il est vrai que ma divinité engendre méfiance.
Il est vrai que je ne peux me soustraire au cercle familiale.
Il est vrai aussi que j'ai du faire quelques resquilles et entourloupes au cours de ma tendre enfance.
Néanmoins, ce fut vers l'âge de douze ans que j'ai pris conscience de l'inutilité du vol. Lorsque j'ai vécu sur l'île de Rhum-en-bree, cette pratique si chère à ma condition n'avait plus lieu d'être. Même mes parents, roublards jusqu'aux os ont abandonné cette tâche au profit du partage de joie et de bonne humeur. Ambiance de fête. La poudre ne servait plus qu'à créer de magnifique spectacle pyrotechnique. Et leurs armes, enterrées, reposent à jamais sous la plage. Une retraite bien méritée ! Cette humeur oisive m'a bien sur affecté. Je ne vole plus depuis belle lurette ! Bien qu'il m'arrive parfois, je le confesse, de poser un regard insistant sur certaine bourse, n'y voyez là qu'une sorte de déformation professionelle. Dralbour est-il d'accord sur mes actes ? Je ne saurai le dire...
Par contre, la probabilité d'une attaque massive roublarde sur une ville est quasiment impossible. Le clan agit dans l'ombre...héhé, ce n'est pas très rassurant, je vous l'accorde.
Quoiqu'il en soit, bien que je garde une affection certaine pour cette grande famille, je suis libre de mes actions. En cas de réel attaque de mon clan...je pense que j'agirai en diplomate pour éviter un bain de sang et arranger les deux parties. Enfin, ce scénario est extrème. Les roublards n'ont aucune raison de se mettre à dos toute une ville.
Je suis née roublarde, certe. Mais avant tout, je suis née enfant, dans le monde des douzes. Voleuse oui, pas par nature mais par culture. Ne vous en faites pas, j'ai grandi et je me suis fais ma propre opinion dessus. Je n'aspire qu'à une chose désormais : le rhum !

Cordialement
Skaeld

Ps: Dois-je vous envoyer un tofu privé pour le pré-entretien ?
Ps2: Dois-je apporter des gaufres, sucrées au demeurant ? Êtes vous plutôt café ou thé ?

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Une seconde page. Encre verte pomme.

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Moiseau Welan.

Vrai, ma lettre précédente porte à confusion.
L'engagement n'est pas clair, il est même d'aspect précaire.
Mais il n'en est rien, en Amakna, je me sens bien.
M'installer sur le continent me parait plus pertinent
Que de vivre sur une île emplis de vieux séniles.
La jeunesse se doit d'être profité ! Et je compte bien faire le plein d'aventure avant ma retraite !
Mais cette quête qui est mienne, je ne peux l'abdiquer. Liée par un pacte ancestral: abandonner serait mal. D'une part, je le dois à mes parents, d'autre part aux habitants de cette île qui ont su nous accueillir à bras ouvert malgré la notoriété parfois lourde qui nous précédait. ( Peut-être n'avaient-ils simplement jamais eu vent des roublards, ahahah. )
Quoiqu'il en soit, après avoir résolu cette énigme, je resterai sur le continent. Et je serai toujours présente pour Astrub.
Soyez sans crainte, je n'ai qu'une parole.

Cordialement
Skaeld.

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Je répond "prune" !
A l'encre prune.

Skaeld saisit un bout de parchemin et nota d'une écriture fine et tremblante ces quelques mots :

...
Je n'ai pas d'excuse sur le fait d'être roublarde.
...
Soit, je vais essayer de comprendre.

[/Hrp : Peut-être est-ce du au fait que je parle de vol, de roublardise ou autre. Cela peut prêter à confusion. En disant ceci, je parle d'une façon uniquement RP ! Jamais au cours de ma carrière dofussienne, je n'ai songé à prendre le bien d'autrui !
Ou peut-être est-ce le fait que je vienne de mylaise. Ainsi je résume mes différentes motivations concernant le changement de serveur :
- Un besoin de changer d'air. Beaucoups trop de vécu.
- Un besoin de voir des gens pratiquant le rp. Primordiale dans le choix du serveur
- Jouer monocompte sans être toujours tenté de m'auto assister par ma sacrieuse restée là-bas
- Voir de nouvelle tête.
- Découvrir un état d'esprit autre. /Hrp]

Bon ok. J'ai l'air très sérieuse.

[Hrp : Oh ! d'accord. Mais, mais c'est génial !!
Et effectivement, le houblon pour la bière. Fichtre, je n'y avais pas pensé.

Par contre, j'ai une mauvaise nouvelle mais en fait très bonne.
En plus vous en apprenez un peu plus sur mon Irl
Je vais devoir m'abstenir de Dofus pendant deux semaines, parce que j'ai été admise à passer le concours de l'Ensba de Paris ! ( et des beaux arts de Nantes ). Une affaire a prendre très au sérieux donc. Pour mon avenir et blah blah blah.
Oui, j'avoue vouloir devenir artiste...Ne riez pas ! Rhaaa, voilà pourquoi je ne veux pas parler de mon Irl.
J'ajoute aussi que, j'ai des lunettes que je ne porte jamais... C'est un hors-sujet.

Ainsi. Je me demandai si ma candidature pouvait être en suspens. Je ne serai malheureusement pas disponible pour un entretien, si jamais il a lieu, avant deux semaines. Lorsque les concours Irl seront passés.

Cordialement
"Un ananas"

Ps : Vrai, je peux passer de temps en temps sur le forum !

Hrp]

VROUFFF ! Un nuage de fumée coloré et un parchemin prit son envol en direction du tabouret Sception.
Un autoportrait accompagne cette missive. Une couleur : lettre d'or.
Une écriture fine, tremblante. Quelques mots s'engagent et la suite se fait plus assurée :

Vivante, je suis vivante.
Une légère commotion cérébral. Une tremblotte récurrente. Des crises de folies suivie de dépréssion. Voilà le portrait sans retouche, de l'homme auquel j'appartient. Quand il me prend dans ces bras...
Quoiqu'il en soit, je suis de nouveau prête à poursuivre ma candidature ! Ma passion pour Astrub n'en fini pas de grandir ! Je me promène dans ces rues pittoresques, emplies d'une étrange ambiance. L'autre jour, j'ai découvert une sorte de...laboratoire. Odeur étrange et vieux grimoires, curieuse j'y ai séjourné. Ça parle d'alcool tout ça ! Et de plante assurément. Je soupconne désormais qu'une mauvaise graine à poussé dans notre source. Mais il me faudrat encore investir dans cette cité, car rien dans ces écrits ne mentionne Rhum-en-bree...

Cordialement
Skaeld

On vit Zwey arrivait en courant dans la salle avec un petit papier sur le quel il y inscrit:

Bien, candidature très charmante, tu me plaît beaucoup, je ne vais pas perdre plus de temps d'autant que c'est déjà un peu tard, tu as mon pour !

Cordialement, Zwey.

Zwey repartit aussi vite qu'il était entré